samedi 23 mai 2015

Escapade normande (3)

Pont-Audemer réserve d'agréables surprises.
Le petit centre historique et la Risle, dont les bras canalisés passent
au milieu des maisons à pans de bois et des anciens ateliers de tannerie,
ont valu à la commune le nom de "Venise normande"


Les rues étroites replongent dans l'atmosphère de la cité ancienne.
D'autres sont bordées de maisons à colombages et d’hôtels particuliers.
La rue principale est ponctuée de la haute stature de l'église Saint-Ouen.

L'église (Xième siècle) austère à l'extérieur révèle vitraux et
sculptures d'une grande finesse à l'intérieur.

Un petit clin d’œil, à nos amis les bêtes qui soutiennent leurs maîtres
dans leurs commerces respectifs.

 
Une visite s'impose dans un autre village.

Beuvron en Auge, connu dès l'époque des vikings, fut particulièrement
prospère aux XVIIè et XVIIIè siècles grâce à la fromagerie, au tannage,
 au tissage et à l'élevage.
Tombé en léthargie, ce village a réussi sa reconversion dans le tourisme
grâce à une équipe municipale dynamique.
Autour de la place centrale, la halle plusieurs fois détruite puis rénovée 
en 1975 est bordée de maisons à pans de bois, en ardoises ou en briquettes.

 
 Ces maisons furent construites pour la plupart aux XVIIè et XVIIIè siècles.
L'une d'elles partit en fumée lors d'un incendie en 1919.
Elle fut reconstruite à l'identique et inaugurée en 2000.

Retournons maintenant sur la côte.
Et retrouvons cette station où Marcel Proust (1871-1922)  a séjourné.
C'est pour soigner son asthme que l'auteur fréquentait Cabourg.
Client difficile du Grand Hotel, il y passa chacun de ses étés entre 1907 et 1914.
On reconnait Cabourg sous les traits de Balbec, la ville imaginaire dans laquelle
il a situé une partie de son œuvre.

Le Grand Hôtel
Cabourg

Retournons là, où le mauvais temps nous avait chassé la veille.

Aujourd'hui entre deux averses

Etroitement adossée à Trouville au point de partager la même gare,


Deauville joue à fond  la carte du glamour et du luxe.
Créée sur des marécages au milieu du XIXè siècle par le Duc de Morny,
demi frère de Napoléon III,
elle s'est faite une spécialité de  l'accueil de la jet-set parisienne et
s'est assurée une réputation internationale grâce à son célèbre festival du cinéma américain.

Place Morny
Place du marché
Place de la Mairie
Hôtel Barrière

 Les planches de Deauville ce n'est pas seulement une version civilisée de la plage, 
c'est une page d'histoire un passage quasi obligé.
Certains y déambuleront  pour le simple plaisir de prendre l'air,
d'autres dans l'espoir de croiser une célébrité.


L'histoire raconte que c'est en se promenant sur les planches en septembre 1965
et en voyant au loin une femme sur la plage que Claude Lelouch eut l'idée de son scénario.
Une plaque et une place à son nom le rappellent.

¨Pour finir, des photos de nos amis les animaux sur les toits de ces belles villas.



5 commentaires:

  1. Une promenade rafraîchissante dans la Normandie à colombages. Je suis moins sensible à la côte chic et snob ;o), mais je reconnais qu'il y a aussi de beaux bâtiments à voir.

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    1. Moi aussi je préfère les villages typiques mais étant si près de la côte il aurait été dommage de ne pas y aller

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  2. Vous avez fait un joli périple. Cela me fait tout drôle de voir tous ces colombages maintenant que je m'en suis beaucoup éloignée. Merci pour ce reportage !

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    1. Je te remercie pour tous tes commentaires. C'est vrai que la petite escapade nous a bien plu. Nous y retournerons sans doute, il y a tant de choses à voir.

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  3. Je n'aime pas Deauville mais je prefère Villers ou Bénerville, mais le soir...
    A plus

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